Nous braquons les projecteurs sur Brandi Carlin, assistante dentaire chez Westlake Dental à Lloydminster, en Saskatchewan. Brandi nous fait part de sa solide éthique de travail, de son enfance à la ferme et de l’importance de faire preuve de compassion.
Parlez-nous de votre parcours. Pourquoi avez-vous choisi cette carrière et depuis combien de temps travaillez-vous chez Westlake Dental?
J’ai grandi dans une ferme non loin d’une petite ville de l’ouest du Canada. Je faisais partie d’une classe de six élèves lorsque j’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires. J’ai reçu d’importants soins dentaires quand j’étais plus jeune. J’ai notamment subi une intervention chirurgicale à la mâchoire et j’ai dû porter un appareil orthodontique pendant six longues années. Le processus de traitement me fascinait. Mes parents avaient deux amis membres de la profession dentaire, dont j’admirais les carrières. Je travaille pour Westlake Dental depuis 2004. Cependant, j’avais déjà collaboré avec le Dr Sexsmith par le passé.
Qu’aimez-vous le plus dans le métier d’assistant dentaire?
J’aime apprendre à connaître notre patientèle et voir leurs familles s’agrandir. C’est toujours une joie de rencontrer des patientes et des patients alors qu’ils sont encore enfants, puis de les voir un jour arriver dans notre clinique accompagnés de leur famille.
Quelles sont les compétences essentielles pour réussir en tant qu’assistante ou assistant dentaire?
Les meilleurs assistants et assistantes dentaires sont réactifs et doués pour réaliser plusieurs tâches à la fois. Nous sommes des membres d’équipe fiables avec une éthique de travail solide.
Quel est le fait le plus intéressant que vous connaissez en matière de soins dentaires?
Notre bouche abrite plus de 300 espèces différentes de bactéries. Alors, brossez-vous les dents, passez la soie dentaire et rincez-vous la bouche, s’il vous plaît!
Selon vous, quel est le mythe le plus courant en matière de soins dentaires?
Il existe une croyance populaire (et un peu ridicule) selon laquelle il n’est pas nécessaire de prendre soin des dents de lait, car elles finissent par tomber de toute façon.
Y a-t-il une histoire sur un patient, une patiente ou une clinique qui vous a particulièrement marquée?
Alors que j’étais en stage pratique, je suis tombée de ma chaise pour atterrir sur un patient allongé. L’ironie du sort a voulu que ce patient soit l’ami de mon père, si bien que j’en entends encore parler aujourd’hui.
Quel est le meilleur conseil de carrière que vous ayez reçu et quel conseil donneriez-vous aux professionnels de soins dentaires qui commencent leur carrière?
Mon conseil est de travailler dur, de se tenir occupé et de garder à l’esprit que tout le monde n’a pas la même éthique de travail. Dans mon enfance, j’avais toujours des tâches à accomplir, et si je me retrouvais les bras ballants, mon père ou mes oncles ne manquaient pas de m’en attribuer de nouvelles. J’ai appris à conduire nos véhicules agricoles à l’âge de 11 ans, alors que je pouvais à peine voir par-dessus le volant. Quand je n’étais pas en train de nourrir les vaches ou de travailler dans les champs, j’aidais ma mère dans le jardin, ou je veillais sur mes trois frères et sœurs cadets. Je devais me tenir occupée, sans quoi on me confiait du travail. Je respecte les gens qui travaillent dur et je me sens privilégiée de travailler au sein d’une équipe si dévouée.
Qu’aimez-vous faire dans vos temps libres?
J’aime faire du jardinage, de la chasse ou de la pêche, réaliser des projets de bricolage avec mes enfants ou me refaire une beauté en me soignant les ongles et les sourcils. Ma famille est ma priorité absolue. En tant que mère d’une petite fille de cinq ans et d’un garçon de sept ans, mes temps libres sont précieux.
Quel est le meilleur conseil ou la meilleure orientation dont vous ayez bénéficié, tant sur le plan personnel que professionnel?
La façon dont les gens vous traitent reflète leur réalité de vie et ce qu’ils traversent. Il est important de faire preuve de compassion et de bienveillance. Si vous en êtes incapable, apprenez à prendre vos distances. Ma personnalité empathique me pose problème, parce que je suis très sensible à l’énergie que dégagent les personnes dans mon entourage. Je découvre progressivement que je peux seulement contrôler ma façon de réagir. C’est un défi de repousser cette énergie, parce que je ressens le besoin d’aider les autres. Je tâche toutefois d’apprendre à lâcher prise, parce qu’il est impossible de tout contrôler. Je dois accepter qu’il y ait certaines choses que je ne peux pas changer et m’efforcer de faire de mon mieux avec ce que j’ai.
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