Aujourd’hui, nous braquons les projecteurs sur le Dr Anuraag Sharma, qui communique dans cette entrevue à quel point il aime créer de merveilleux sourires sur les visages des personnes qu’il traite et les aider à vivre pleinement leur vie. Le Dr Sharma pratique à la clinique Toothworks Sterling Dental à Toronto en Ontario.
Parlez-moi brièvement de votre parcours et de la façon dont vous vous êtes lancé en dentisterie.
Ce qui m’a attiré dans la dentisterie, c’était l’idée que l’on pouvait créer de merveilleux sourires et contribuer au mieux-être des gens.
Je détiens un diplôme d’études supérieures en prosthodontie que j’ai obtenu en Inde. J’ai dirigé ma propre clinique dentaire avec succès, tout en enseignant à une faculté de médecine dentaire. Après m’être installé au Canada, j’ai obtenu mon équivalence canadienne par l’entremise du Bureau d’examen dentaire du Canada et j’ai commencé à pratiquer la dentisterie en janvier 2015.
Que trouvez-vous de plus gratifiant dans la pratique de la dentisterie?
Mes spécialisations en prosthodontie et en prothétique maxillo-faciale m’ont donné l’occasion de faire vivre à des gens des expériences qui ont changé leur vie. Pour dire les choses simplement, nous naissons tous avec le même droit de profiter de la bonne nourriture. Dans l’ensemble, mon objectif est d’aider les gens à être reconnaissants de ce qu’ils ont déjà et à en tirer parti. Je souhaite les motiver à conserver leurs dents naturelles afin qu’ils puissent manger d’une manière adéquate et déguster chacun de leurs repas, et ce, même à l’âge de 90 ans. Le fait d’avoir une bouche saine influe beaucoup sur la santé. Je me considère comme un intervenant jouant un rôle important, qui peut soutenir et influencer le cheminement d’une personne vers une bonne santé.
De quelle manière l’industrie dentaire a-t-elle changé depuis vos débuts?
Dans la région du grand Toronto, en raison de l’accroissement de la population de ses habitants et des travailleurs, le nombre de dentistes a décuplé. Cette situation a exacerbé la concurrence, ce qui a un effet sur la qualité de la dentisterie. Des organismes de services dentaires comme dentalcorp se sont solidement établis, ce qui a permis de changer l’industrie que l’on a connue jadis et de la faire évoluer pour le mieux.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur les changements que vous avez été à même de constater avec dentalcorp?
Mon association avec dentalcorp remonte à 2018, au moment où la clinique a commencé à faire partie du réseau. Au début, j’avais beaucoup de questions. Je n’avais pas conscience de ce que cela pouvait signifier d’unir nos forces. Je suis heureux de dire que mon parcours au sein de dentalcorp est encore et toujours positif. dentalcorp réussit à mettre les dentistes à l’aise d’évoluer dans un réseau de cliniques et leur montrer à quel point ils sont précieux. Son approche est surtout axée sur le fait de favoriser le développement des dentistes afin de faciliter la croissance de leurs cliniques et du réseau. Les programmes offerts par dentalcorp sont extraordinaires. On sent qu’il y a une volonté d’investir dans les gens, dans les dentistes, pour que l’association soit durable, et cela, c’est fort louable. J’ai assisté à autant de réunions que possible et j’ai profité d’un grand nombre d’occasions d’apprentissage. Ce qui m’a frappé, c’est qu’on y croise des gens merveilleux. On nous approche, on nous demande si tout va bien, si nous avons besoin de quelque chose et on fait preuve d’une belle écoute. Personne ne nous bouscule ni n’exerce sur nous quelque pression que ce soit. Il s’agit tout simplement des meilleures personnes de l’industrie formant un réseau au bénéfice de tous.
Que signifie pour vous l’excellence en matière de soins aux patients?
Un patient devrait repartir d’une clinique avec le sourire aux lèvres. Je ne veux pas qu’un patient soit insatisfait ou que ses questions demeurent sans réponse. Avant même de commencer un travail avec un patient, il est important de saisir son état d’esprit. Il faut s’assurer qu’une relation s’établisse de façon réciproque entre lui et vous. Avant d’exécuter des manœuvres de fraisage ou d’obturation, on doit d’abord avoir noué une relation de confiance avec le patient.
Que prévoyez-vous pour les 5 prochaines années?
Je prends les choses au jour le jour. J’essaye toujours d’améliorer mes compétences par la formation continue. J’aime apprendre ce qui est nouveau et me tenir au fait des évolutions à venir dans la profession. J’ai 17 ans de pratique et pourtant, je sens toujours que j’ai beaucoup de choses à apprendre. Ma curiosité nourrit mon intérêt pour le programme de perfectionnement des associés de dentalcorp. Je veux pouvoir continuer à m’améliorer.
Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux dentistes?
Prenez votre temps. Affrontez tous les défis qui se présentent à vous; grandissez et évoluez au gré des défis. En dentisterie générale, vous devez acquérir une certaine expérience. Mettez en pratique les bases que vous avez apprises sur les bancs d’école. Avec le temps, vous apprendrez davantage et deviendrez plus rapide. Vous finirez par vous améliorer. Essayez de ne pas vous comparer et de vous juger trop sévèrement. Le succès se construit sur une saine connaissance de soi qui vous permettra de cerner les aspects à améliorer. Mais ne laissez surtout pas les pensées négatives prendre le dessus et vous déprimer.
Autre chose à ajouter?
Je pense qu’il faut faire évoluer les mentalités lorsque l’on compare les cliniques privées à celles qui font partie d’un réseau. Dans les deux cas, c’est une question de confiance. Nous devrions promouvoir la dentisterie par tous les moyens possibles, en planifiant des traitements, ensemble, avec les patients plutôt qu’en nous limitant à un rôle de prescripteur. Personne ne devrait « vendre » la dentisterie. Le fait de bâtir la confiance doit être le principal objectif, autant pour les cliniques en réseau que pour les cliniques privées. Les chiffres ont leur importance, mais quand on peut d’abord s’appuyer sur la confiance, les chiffres seront aussi au rendez-vous. Ce qui est important aussi, c’est qu’à titre de praticiens, nous aimions ce que nous faisons et que nous nous rappelions pourquoi nous exerçons cette profession. Le fait d’aimer notre travail passe aussi par un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Il faut savoir prendre des pauses. C’est une carrière exigeante sur le plan physique, alors prenez soin de vous et restez actifs.